FlakPanzer IV Wirbelwind


Maquette Tamiya (Ref 32544), photodécoupe Hauler (Ref HLX 48199) et canons Rb Model (Ref 48B23). Echelle 1/48



texte et maquette de Romain DUROCHER




A la lecture du PanzerWrecks X, je suis tombé sur les photos d'un Wirbelwind abandonné et partiellement détruit dans la ville d'Orbec, en Basse-Normandie (Photos à la toute fin de l'ouvrage)


Les légendes expliquent qu'il s'agit d'un véhicule du Pz.Fla-Zug du SS/-Pz.Rgt.12 Hitlerjugend, détruit au cours de l'été 1944 et photographié par les Canadiens.


Cet engin est l'un des premier Wirbelwind construit, différentiable par la trappe de visée (qui n'est qu'une fente sur ce véhicule) et l'absence de paroi entre les tubes du canon. Et il est dit que les angles des panneaux blindés de la tourelle sont différent des Wirbelwind de série, mais je n'ai trouvé aucune autre photo de cet engin et en comparant avec la tourelle "normale", il n'y a pas de différence notable ...)

Cependant, il semble que des informations soient disponibles dans le Nuts and Bolts consacré au panzer antiaérien, mais je ne possède pas cet ouvrage.

Défi supplémentaire, le blindé est partiellement détruit, par un incendie interne au vu des photos. De plus de nombreuses trappes sont ouvertes, ce qui implique un scratch de l'intérieur.

De plus, comme l’engin détruit est un modèle totif, il est probablement sur base de Panzer IV F ou G … Or la maquette Tamiya est sur base de Panzer IV J.

Ce qui implique la modification des galets de retour, car Tamiya fournit des galets métal, alors que l'engin est équipé de galets en caoutchouc. Mais aussi des barbotins, qui sont ajourés au lieu d’être plein. Cependant, Tamiya fournit deux jeux de roues tendeuse, dont celles requise.

Je me suis autorisé deux écart vis-à-vis de l’engin d’origine : j’ai laissé la tourelle telle qu’elle, car je ne me sentais pas le courage de la refaire ; et je n’ai pas présenté l’intérieur de l’engin détruit, pour la même raison.


Le montage


J’ai débuté le montage par le scratch de l’intérieur, en me basant sur l’intérieur de l’Ostwind Trumpeter au 1 :35.

L'intérieur n'est pas 100% fidèle à l’original, mais j'ai essayé de m'en rapproché le plus sans trop me prendre la tête, de façon à avoir quelque chose qui ressemble, de (pas trop) près ou de loin, à un intérieur de panzer à travers les trappes !



Puis je me suis attaqué à l’extérieur, le plus gros travail a porté sur la photodécoupe, car pour le kit en lui-même, il n’y a rien à signaler, si ce n’est que le châssis est en métal ! Pas très pratique pour y adapter un intérieur, car il y a des équerres à l’intérieur …



De gauche à droite : la roue représenté par Tamiya (je n'ai pas de photos de la pièce d'origine), la roue désirée et la pièce transformée



La même chose pour les barbotins




La peinture


La peinture a été divisée en deux parties : la première pour l’intérieur a été réalisée avant la fermeture de la caisse, et la seconde pour l’extérieur, une fois le montage entièrement terminé.

Toute la maquette (aussi bien l’intérieur que l’extérieur) a été apprêté avec les apprêts polyuréthane Vallejo (ou prince August). Puis peinte avec des références Tamiya, patiné aux huiles, et jus et filtres Mig Productions. Les pigments sont des références Mig et CMK.



Pour la représentation de la partie brulée, j’ai travaillé en plusieurs étapes, et en me basant sur les peintures de Rob Ferreira et Per Olav Lund, ainsi que sur des photos d’engins incendiés.

Premièrement, la base, en un mélange de marron et noir (plus marron que celui utilisé pour les chenilles), puis une couche de laque, puis pulvérisation en stries aléatoires de marron, orange et gris/blanc.

Une fois la laque écaillée, l’ensemble est protégé avec un vernis brillant. Viens alors un travail aux huiles : noire et marron en trainées principalement, et orange pour accentuer les taches précédentes. Puis nouveau duo vernis-laque, principalement aux bords de la partie brulée. Ensuite on pulvérise sur les bords (où il y a la laque donc) la teinte de base. Une fois celle-ci écaillée les bords sont repris à la peinture blanche (enamel dans mon cas), afin de représenter la peinture partiellement brulée.

Ensuite, le tout a été protégé avec un vernis mat, des pigments rouille ont été appliqués à sec sur la surface verticale, et d’autres blancs en dépôt sur le train de roulement et chenilles.