Diverses améliorations auront été apportées sur l’ensemble du fuselage :
- Leviers de verrouillage de la canopée ouverts
- Crosse d’arrêt évidée
- Logement de manomètres du circuit hydraulique creusé sur le côté gauche.
- Diverses écopes recreusées un peu partout.
- Feux de navigation refais.
Détails qui, tous cumulés, donnent un peu plus de vie à la maquette.
Peinture
J’ai choisi de représenter un appareil du 466th TFS , unité de réserve de l’USAF, ou il termina sa carrière dans les années 80.La décoration est tirée de la planche TWO BOBS (48-049),mais les teintes préconisées pour le 62-4299 sont en partie erronées. Le schéma est un wrap around 3 tons, vert (Gunze H309), sable(H310) et marron ‘chocolat’ qui sera un mélange obtenu au jugé !
Une sous couche d’apprêt gris Tamiya en bombe est passée aux endroits recevant le jaune (H329) , à savoir ; nez et dérive.
Après la pose, masquage et masticage de la partie fixe de la verrière , peinture des montants, puis un premier voile de la teinte sable est passée sur l’ensemble de la maquette permettant de reprendre les imperfections, surtout au niveau de la gravure.
Le jaune est masqué à l’aide de bande cache Tamiya dont la qualité n’est plus à démontrer. Je me suis servi d’une bande de masquage en largeur 1mm de la marque Cammet pour le cône radar.
Le camo est un aplat des trois teintes, ayant décidé pour cette maquette d’effectuer la patine en dernière étape, sans modifier les couleurs de base. Après quelques essais et hésitation voici dans l’ordre les travaux après peinture:
-Passage du vernis brillant Gunze , simplement sur les zones recevant les décals, peu nombreux.
-Un voile léger de vernis mat , sans trop insister car la patine va finir de matifier la maquette.
Toutes les teintes Gunze sont diluées à l’alcool isopropylique.
La patine est réalisée à l’aide de peinture Prince August, très diluée dans l’eau, appliquée au pinceau, de façon aléatoire, en mélangeant une couleur proche de la teinte de base avec une plus claire, le principe étant de travailler la peinture en la ‘’tirant’’ à l’aide d’un pinceau brosse assez dur et au Micromesh 4000 à 8000, pour simuler les effets du vent relatif, de manière à obtenir un aspect usé mais sans contraste violent.
L’avantage est qu’une éventuelle erreur peut être facilement rattrapée, il suffit de décaper au pinceau à l’eau, voir même faire des reprises à l’aéro avec les couleurs d’origine.
L’ensemble de la gravure est reprise au pinceau fin et jus de chaque teinte de base diluée dans l’alcool iso, celles ci étant du coup plus sombres, elles font légèrement ressortir la gravure en restant dans le ton, j’en ai profité dans le même temps pour en appliquer par petites touches un peu partout. Il faut juste veiller à bien doser pour ne pas que l’alcool attaque la peinture.
Quelques traces par ci par là, à l’huile et au crayon aquarelle. Aucun vernis final n’est appliqué pour ne pas gommer les effets.
Viennent enfin les finitions notamment la pose des bidons et du MER sur lequel les fixations des charges ont été refaites et la jonction avec le pylône evidée, car tout est moulé d’un bloc.
Une mise en scène simple vient apporter la touche finale, car à ce stade ma motivation s’épuise un peu !
Dans un cadre photo classique, j’ai collé des dalles decoupées dans de l’abrasif grain 280, peintes à la bombe blanche et patinée aux jus à l’huile de différents tons de gris.
Le groupe hydraulique provient d’une boite Hasegawa, les tuyaux sont des élastiques, gris d’origine.
Les FOD et l’échelle sont en scratch.
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